Syndrome de Marine-Lenhart : intéret de l’imagerie isotopique dans l’arbre diagnostique pour une prise en charge optimale

Syndrome de Marine-Lenhart : intéret de l’imagerie isotopique dans l’arbre diagnostique pour une prise en charge optimale

Syndrome de Marine-Lenhart : intéret de l’imagerie isotopique dans l’arbre diagnostique pour une prise en charge optimale 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : BENSMAILcontacter

Introduction
Le syndrome de Maine-Lenhart est la coexistence ou la survenue successive d’une maladie de Basedow et de nodules hyperfonctionnels sous la forme d’un adénome toxique isolé ou d’un goître multinodulaire toxique. C’est une variante rare de la maladie de Basedow. Il est réfractaire aux antithyroidiens de synthese ; son traitement est radical.
Objectif : contribuer a l’optimisation de la prise en charge du syndrome de Marine-Lenhart a partir de l’imagerie isotopique.
Patients et Méthodes
Nous rapportons trois aspects différents du syndrome de Marine -Lenhart chez trois patientes respectivement âgées de 54 ans, 46 ans et 21 ans. Les deux premieres patientes présentaient une maladie de Basedow évoluant depuis plus de cinq ans avec de courtes rémissions et des rechutes a répétition a l’arret du traitement par les anti-thyroidiens de synthese. Pour la patiente la plus jeune il s’agissait d’une hyperthyroidie de diagnostic étiologique incertain d’apparition récente.
Toutes les scintigraphies ont été réalisées sur une gamma caméra de type Symbia True Point SPECT-CT (Siémens), 20 minutes apres injection intraveineuse de 111 MBq de pertechnétate de 99mTc, par acquisition d’image statique antérieure aux collimateurs Pinhole et parallele apres un sevrage de 5 jours au dimazole (carbimazole) chez les patientes sous antithyroidien de synthese.
Résultats
La scintigraphie a permis de mettre en évidence chez nos trois patientes une hyperfixation diffuse du parenchyme thyroidien avec un bruit de fond quasi-inexistant au sein duquel on distinguait respectivement des nodules hyperfixants, un nodule hypofixant et un nodule isofixant. Ces nodules thyroidiens correspondaient a ceux observés a l’échographie.
Conclusion
L’alerte d’une scintigraphie doit etre maximale et fondamentale, que ce soit au moment du diagnostic initial ou au cours de l’évolution d’une maladie de Basedow, en vue d’un diagnostic adéquat et d’un traitement adapté.