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Métastases osseuses lytiques sur adénocarcinome de la prostate : Intéret de la TEMP/TDM

Métastases osseuses lytiques sur adénocarcinome de la prostate : Intéret de la TEMP/TDM 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : KOUASSIcontacter

Introduction
Les métastases ostéolytiques sont exceptionnelles dans le cancer de la prostate. Nous décrivons un cas de métastases ostéolytiques sur adénocarcinome de la prostate.
L’objectif de cette observation est de montrer l’intéret de la scintigraphie osseuse couplée a la TEMP/TDM dans la caractérisation de ces lésions.

Patient et Méthode
Un patient âgé de 76 ans a été adressé pour bilan d’extension d’un adénocarcinome de la prostate. Il présentait une symptomatologie douloureuse de la hanche droite avec impotence fonctionnelle, un taux de PSA = 839 ng/ml et un score Gleason = 8 (4 + 4).
La scintigraphie a été réalisée 3 heures apres injection intraveineuse de 703 MBq d’HMDP-99mTc, complétée par une TEMP/TDM centrée sur les régions crânio-cervicale et dorso-lombo-sacrée (DLP = 410 mGy.cm).

Résultats – Discussion
Le balayage corps entier a mis en évidence de multiples foyers d’hyperfixations d’intensité et d’étendue variables intéressant le crâne, le thorax, le rachis et le bassin dont les configurations TEMP/TDM étaient en faveur de métastases ostéolytiques.
Les métastases ostéolytiques sont tres rares au cours du cancer de la prostate. Il s’agit classiquement de métastases ostéocondensantes observées dans plus de 90% des cas et sont l’apanage de l’adénocarcinome de la prostate. La scintigraphie osseuse planaire couplée a la TEMP/TDM permet de typer ces métastases et leurs risques éventuels. Les formes lytiques s’observent dans les autres carcinomes de la prostate non-adénocarcinome notamment le carcinome épidermoide, le carcinome sarcomatoide et le carcinome neuroendocrine a petites cellules. Dans ces formes le taux de PSA est toujours modéré ou inférieur a la valeur correspondante pour le volume de la prostate. Toutefois, des associations histologiques sont possibles, notamment l’adénocarcinome et le carcinome a petites cellules du fait de leur disposition topographique similaire et expliqueraient la présence de ce type de métastases. Mais cet aspect histologique n’a pas été observé chez notre patient ; il s’agissait d’un adénocarcinome pur.

Conclusion
Les métastases osseuses dans leur forme ostéolytique peuvent s’observer au cours de l’adénocarcinome de la prostate. La scintigraphie osseuse planaire couplée a la TEMP/TDM permet de les caractériser avec une meilleure évaluation du risque fracturaire ou neurologique et conditionne la prise en charge.

ostéome ostéoide du fémur proximal chez un adulte découvert par une scintigraphie osseuse et TEMP/TDM : a propos d’un cas

ostéome ostéoide du fémur proximal chez un adulte découvert par une scintigraphie osseuse et TEMP/TDM : a propos d’un cas 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : ABDELLAOUIcontacter

introduction:
ostéome ostéoide est une tumeur primitive bénigne siégeant essentiellement au niveau de la diaphyse des os long prés de la jonction métaphysaire avec une prédilection pour les membres inférieurs,avec atteinte du fémur supérieur dans 25% des cas .

objectifs:
Notre communication a pour but d’illustrer l’intéret de la scintigraphie osseuse aux biphosphonates et notamment des acquisitions tomoscintigraphiques couplées a la tomodensitométrie (TEMP/TDM) dans le diagnostic étiologique d’un syndrome algique persistant de la cuisse avec sur la radiographie standard une apposition périosté du tiers supérieur du fémur droit.

Patient et méthodes
Patient âgé de 51 ans, actif et sans antécédent traumatologique ou orthopédique, qui présente depuis quelques mois des douleurs intenses de la cuisse droite, a recrudescence nocturne, calmées par les antalgiques habituels. Le patient a bénéficié d’un bilan radiologique standard qui a révélé une apposition périoste du tiers supérieur du fémur droit. La scintigraphie osseuse a été prescrite dans le cadre d’un bilan d’investigation de ce syndrome algique.

Résultats
La scintigraphie osseuse en mode planaire a mis en évidence aux temps précoce et tardif un foyer d’hyper fixation modérée du radio traceur en regard de la jonction métaphyso diaphysaire ;associée a un discret renforcement de fixation de l’extrémité supérieur homo latérale . L’examen a été complété par des acquisitions TEMP/TDM qui ont confirmé l’anomalie sus décrite. Elle correspondait au scanner a une lacune du périoste correspondant vraisemblablement a un nidus central entouré d’une ostéocondensation avec un épaississement cortical externe;fortement évocateur d’un ostéome ostéoide. Le patient a été opéré et l’analyse anatomopathologique de la piece opératoire a pu confirmer le diagnostic d’ostéome ostéoide.

Conclusions
devant tous syndrome algique persistant il faut penser a évoquer l’ostéome ostéoide . le bilan d’investigation nécessite la réalisation d’une scintigraphie osseuse et de la compléter aux acquisitions TEMP/TDM qui confirment le nidus.

Tumeurs brunes mimant des métastases osseuses et pulmonaires : apport de l’imagerie isotopique

Tumeurs brunes mimant des métastases osseuses et pulmonaires : apport de l’imagerie isotopique 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : ISMAILI-ALAOUIcontacter

Les tumeurs brunes sont des lésions osseuses bénignes, ostéolytiques, rares, retrouvées chez 4,5% des patients avec hyperparathyroidie primaire et 1.5 a 1.7% de ceux avec une hyperparathyroidie secondaire HPTS. Elles peuvent affecter tout le squelette, les localisations les plus fréquentes sont le bassin, les côtes, la mandibule et les mains. La localisation au niveau des os longs est extremement rare. Elles entraînent des lésions osseuses ostéolytiques pouvant mimer une tumeur osseuse maligne. Nous rapportons le cas d’un patient adressé pour investigation d’une hyperparathyroidie secondaire.
Cas clinique : il s’agit d’un patient de 40 ans, tabagique chronique sevré, hémodialysé chronique depuis 5 ans. Le bilan biologique a révélé une hypercalcémie a 2,3 mmol/L et un taux de PTH élevé a 3226.6 pg/mL (N : 15-88) en faveur d’une hyperparathyroidie secondaire. La scintigraphie parathyroidienne au Sestamibi marqué au Technétium 99 métastable combinée a la TEMP TDM a mis en évidence une lésion parathyroidienne polaire inférieure gauche et une lésion osseuse ostéolytique de la 4 eme cote droite soufflant la corticale, expansive et étendue au champ pulmonaire adjacent faisant évoquer une tumeur brune dans le contexte.
Discussion : les tumeurs brunes sont une forme extreme de l’ostéite kystique fibreuse entrant dans le cadre d’une HPTS. Le mécanisme pathogénique principal conduisant a l’HPTS est un déficit en 1,25-dihydroxycholécaciférol, d’ou découlent une hypocalcémie et une hyperphosphatémie, conduisant a une augmentation de la production et de la sécrétion de la PTH par la glande parathyroide. La lésion tumorale correspond a des phénomenes de résorptions trabéculaires compliqués de microfractures avec saignement intra-lacunaire. Les objectifs de la prévention et du traitement des tumeurs brunes comprennent la normalisation de la calcémie et de la phosphorémie. Une parathyroidectomie totale ou subtotale est généralement réalisée pour diminuer les taux sériques de PTH. Une tumorectomie peut etre réalisée dans certaines indications.
Conclusion : notre travail, montre l’originalité et le rôle clé des procédures de médecine nucléaire dans l’hyperparathyroidie en permettant de localiser l’adénome parathyroidien et diagnostiquer des tumeurs brunes mimant les métastases et permettant enfin une prise en charge thérapeutique plus appropriée.

La maladie de Van Neck-Odelberg: faux positif de la scintigraphie osseuse pédiatrique

La maladie de Van Neck-Odelberg: faux positif de la scintigraphie osseuse pédiatrique 2559 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : MENSIcontacter

Introduction :
L’interprétation de la scintigraphie osseuse en pédiatrie est assez délicate vu la présence de plusieurs variantes physiologiques de l’ossification normale, qui peuvent preter a confusion avec des affections infectieuses, tumorales ou autres.
Nous rapportons a travers ce travail, une entité assez rare connue sous le nom de maladie de Van Neck-Odelberg qui est une ostéochondrose de la synchondrose ischiopubienne touchant l’enfant de 4 a 11 ans.
Matériels et méthodes :
Nous présentons, dans ce contexte, les cas de deux enfants :
Le premier âgé de 8 ans, adressé pour un bilan d’extension d’un rhabdomyosarcome testiculaire. Le patient était asymptomatique sur le plan osseux et ses bilans biologiques étaient normaux.
Le deuxieme âgé de 10 ans, hospitalisé pour l’exploration d’une boiterie gauche évoluant dans un contexte d’apyrexie, sans notion de traumatisme récent. .
Ces patients ont bénéficié d’un balayage corps entier, 2 heures apres injection de 600 de 99mTc-HMDP suivi d’une tomoscintigraphie couplée a une TDM de repérage (TEMP/TDM).
Résultats :
Les images de scintigraphie planaire ont mis en évidence un foyer d’hyperfixation punctiforme en regard de la branche ischiopubienne gauche pour le premier patient et le meme aspect a été retrouvé a droite pour le deuxieme patient. Le reste du squelette était de fixation normale dans les deux cas.
La réalisation d’une TEMP/TDM complémentaire centrée sur le bassin, a montré que ces anomalies scintigraphiques se projetaient, dans les deux cas, en regard de la synchondrose ischiopubienne qui présente un aspect irrégulier et fragmenté évoquant fortement un ostéochondrose, en faveur d’une maladie de Van Neck-Odelberg.
Conclusion :
L’ostéochondrose de la synchondrose ischiopubienne est a l’heure actuelle considérée comme une variante physiologique de l’ossification normale et le caractere asymétrique est souvent constaté. La reconnaissance de cette entité est importante lors de l’interprétation d’une scintigraphie osseuse pédiatrique pour éviter toute confusion avec une fracture de stress, une infection ou une tumeur chez des enfants symptomatiques.

Pandiaphysite révélées par la scintigraphie osseuse : a propos de deux cas

Pandiaphysite révélées par la scintigraphie osseuse : a propos de deux cas 2559 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : MENSIcontacter

Introduction :
En pédiatrie, l’indication la plus fréquente de la scintigraphie osseuse (SO) est la suspicion d’infection ostéo-articulaire. Cette pathologie, particulierement fréquente avant 5 ans, est parfois de diagnostic difficile. La SO reste un examen tres utile dans ce contexte.
Cas cliniques :
Nous présentons, les cas de deux enfants âgés respectivement de 2 ans et 5 ans, présentant une impotence fonctionnelle du membre inférieur gauche pour le premier et droit pour le deuxieme patient. Une échographie est réalisée en premiere intention montrant un épanchement du genou gauche pour le premier patient est revenue sans anomalie pour le deuxieme,le bilan biologique met en évidence un syndrome inflammatoire. Dans ce contexte, une scintigraphie osseuse au 99mTc-HMDP en trois temps a été réalisée.
Résultats :
L’examen scintigraphie a mis en évidence une hyperfixation au temps précoce et tardif au niveau de la métaphyse tibiale inférieure gauche étendue a toute la diaphyse chez le premier patient et une hyperfixation oblongue au niveau de la diaphyse fémorale droite pour le deuxieme patient. Cet aspect scintigraphique est évocateur d’une pandiaphysite. Les deux patients ont bénéficié d’un examen IRM qui a confirmé le diagnostic.
Conclusion :
La scintigraphie osseuse est un examen relativement aisé a réaliser chez l’enfant, tres sensible et peu irradiant, il contribue efficacement a la démarche thérapeutique en cas d’infection ostéo-articulaire en permettant de mettre en évidence le site infectieux et de faire le bilan de l’étendue des lésions.

Scintigraphie osseuse dans le cancer broncho-pulmonaire : étude d’une série de 110 cas

Scintigraphie osseuse dans le cancer broncho-pulmonaire : étude d’une série de 110 cas 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : EL-AJMIcontacter

Introduction :
En absence de TEP au FDG, la scintigraphie osseuse aux diphosphonates marqués au 99mTc est demandée pour le dépistage des métastases osseuses des cancers broncho-pulmonaires. L’objectif de ce travail était d’étudier l’apport de la scintigraphie osseuse dans le bilan d’extension (staging) du cancer broncho-pulmonaire et de recenser les sites de métastases osseuses.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective colligeant 110 patients adressés pour une scintigraphie osseuse dans le cadre d’un bilan d’extension initial d’un cancer broncho-pulmonaire. L’activité médiane injectée était de 555 MBq (15mCi) de HMDP-Tc 99m [intervalle 300 – 740 MBq]. L’acquisition des images était réalisée 2 a 3 heures apres l’injection sur une gamma caméra était de type Symbia S, fabriquant Siemens. L’examen comportait un balayage du squelette entier (vitesse de 12 cm/minute, matrice 256 x 1024), et des images planaires statiques centrées sur les zones douteuses (durée 5 minutes, matrice 256 x 256).
Résultats : Notre étude a montré une nette prédominance masculine (90%). L’âge médian était de 60 ans [intervalle 37 – 82 ans]. Le carcinome non a petite cellule (CNPC) était le sous type histologique le plus fréquent (59 cas, 74.7%), qui inclus l’adénocarcinome (48,1%) et le carcinome épidermoide (17,7%), suivi du carcinome a petite cellule (22,8%).
La scintigraphie osseuse était normale dans 27,3% des cas et douteuse dans 33,6%. Dans 39,1 % des cas, elle est retenue comme positive en montrant des lésions d’allure secondaire. Le gril costal était préférentiellement atteint (21%) suivi par le rachis dorsal (15%) et le bassin (15%), les fémurs (11%), le rachis lombaire (9%) et les humérus 9%.
Conclusions :
Le pronostic des patients atteints de métastases osseuses est médiocre avec une médiane de survie inférieure a 1 an. En attendant la généralisation de la TEP au FDG dans la prise en charge des cancers broncho-pulmonaires avides au glucose, le scanner thoraco-abdomino-pelvien associé a une scintigraphie osseuse serait une alternative.

Cancer du sein en Tunisie : profil épidémiologique et dépistage des métastases osseuses

Cancer du sein en Tunisie : profil épidémiologique et dépistage des métastases osseuses 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : EL-AJMIcontacter

Introduction : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Classiquement, la scintigraphie osseuse aux diphosphonates marqués au 99mTc est l’examen de premiere intention pour le dépistage des métastases osseuses. Le but de ce travail est d’analyser le profil épidémiologique des patientes adressées pour le dépistage de métastases osseuses du cancers du sein par une scintigraphie osseuse aux diphosphonates et de décrire les résultats et les difficultés diagnostiques.
Matériels et méthodes : C’est une étude rétrospective de 2013 a 2018, colligeant les patientes adressées pour une scintigraphie osseuse comme un bilan d’extension initial d’un cancer du sein au service de médecine nucléaire, hôpital militaire principal d’instruction de Tunis. Un balayage du squelette entier avec des images planaires centrées sur le thorax ont été réalisées sur une gamma caméra double tete, type Symbia S, fabriquant Siemens, en moyenne 2h apres une injection d’une activité médiane de 555 MBq [222 – 814] de Hydroxy-méthyl-diphosphnate marqué au 99mTc.
Résultats : Sur les 5 années de l’étude, 1400 patientes ont bénéficié d’une scintigraphie osseuse : 175 patientes en 2013, soit 12,4% ; 167 patientes en 2014, soit 11,9% ; 226 patientes en 2015, soit 16% ; 239 patientes en 2016, soit 17% ; 319 patientes en 2017, soit 22,6% et 283 patientes en 2018, soit 20,1%. L’âge moyen est de 51,59 [écart type 11,3] avec une médiane de 51 ans [intervalle 18 – 83]. La distribution selon l’âge était : 1,5 % entre 20 et 29 ans, 13 % entre 30 et 39 ans, 31,1% entre 40 et 49 ans, 28,6 % entre 50 et 59 ans, 18,3 % entre 60 et 69 %, 7,1% entre 70 et 79 ans et dans 0,5% des cas l’âge des femmes étaient supérieur a 80 ans. Le cancer était un carcinome canalaire infiltrant dans 99,5 % des cas et unilatéral dans 95% des cas (droit : 41% ; gauche : 54 % ; bilatéral : 5%). La scintigraphie osseuse ne montrait pas de métastases dans 64,7% des cas. Elle montrait des lésions métastatiques dans 13,3% des cas. Dans 22% des cas, l’anomalie d’hyperfixation méritait une confrontation avec un examen radiologique. Les sites de prédilection de métastases étaient le squelette axial (rachis, bassin et le gril costal).
Conclusions : En Tunisie, le cancer du sein est de plus en plus fréquent, surtout chez la femme jeune avec un pic pour les femmes quadragénaires. En absence de TEP TDM au FDG et de TEMP TDM, les images scintigraphiques planaires ont permis de classer la maladie dans plus de 75 % des cas.

Peut-on prédire par l’examen clinique l’existence de métastases osseuses en cas d’adénocarcinome prostatique nouvellement diagnostiqué

Peut-on prédire par l’examen clinique l’existence de métastases osseuses en cas d’adénocarcinome prostatique nouvellement diagnostiqué 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : YACOUBcontacter

Objectif : Déterminer la corrélation entre les douleurs osseuses et la survenue de métastases squelettiques dans l’adénocarcinome prostatique nouvellement diagnostiqué.
Patients et méthodes :Notre étude porte sur 86 patients suivis pour adénocarcinome prostatique diagnostiqué entre 2007 et 2018 au service d’urologie du CHU Sahloul. Ces patients sont âgés entre 46 et 89 ans avec une moyenne de 67 ans. Nous avons noté toute douleur osseuse inexpliquée retrouvée a l’examen clinique. Une scintigraphie osseuse a été réalisée pour tous les patients dans le cadre du bilan d’extension. L’examen a permis d’estimer l’étendue des métastases osseuses,si existantes.Un high volume disease(HVD) est défini par un nombre de localisations osseuses supérieur ou égal a 4 avec au moins une métastase en dehors de métastases au niveau des vertebres et du bassin ou la présence d’une métastase viscérale. Dans cette étude, les patients ayant des métastases viscérales ont été exclus.
Résultats : Pour les 86 patients examinés,les douleurs osseuses étaient présentes chez 25 d’entre eux. Parmi ces derniers,22 avaient une scintigraphie positive. Pour les 61 patients restants, 21 patients seulement avaient des métastases osseuses.88 % des patients symptomatiques était par conséquents métastatiques contre 34.4 % seulement des patients asymptomatiques.
Parmi les 22 patients métastatiques avec des douleurs osseuses, 13 avaient un HVD. Pour les 21 patients métastatiques sans douleurs osseuses, 12 avaient un HVD. Il en découle que la douleur osseuse ne permet pas de prédire si l’atteinte osseuse est diffuse ou non.
CONCLUSION: Les douleurs osseuses permettent de prédire l’existence de métastases squelettiques chez les patients ayant un adénocarcinome prostatique nouvellement diagnostiqué mais ne permettent pas de prédire l’étendue de l’atteinte.

La Périostite Du tibia, un diagnostic différentiel de tumeur osseuse :a propos d’un cas

La Périostite Du tibia, un diagnostic différentiel de tumeur osseuse :a propos d’un cas 2559 1439 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : SAHNOUNcontacter

Introduction
La périostite est une inflammation a caractere dégénératif affectant le périoste. Sa localisation au niveau du tibia est de loin la plus fréquente.La survenue de cette pathologie provient directement d’une tension excessive des insertions musculaires et aponévrotiques fixées au périoste ou d’un grand nombre de chocs répétés. Elle pourrait mimer dans certains cas une pathologie tumorale.
Observation
Nous rapportons le cas d’une patiente de 40 ans, agricultrice qui consulte pour douleur chronique de la jambe d’allure mécanique. A la radiographie on note une lésion hypercondensante du tibia gauche. Le scanner a montré une lésion condensente de la corticale, avec réaction périostée dense en poils de brosse d’allure agressive. Une biopsie chirurgicale a montré un tissu osseux sain. Une scintigraphie osseuse a montré un aspect en faveur d’une fracture de fatigue.
Discussion et conclusion
La périostite est une inflammation du périoste souvent décrite chez les sportifs, mais dans notre cas, elle est survenue chez une femme pratiquant un travail physique intense pendant de longues heures. L’Imagerie peut présenter des lésions condensantes avec une réaction périostée guidant le diagnostic vers d’autres étiologies plus agressives. La scintigraphie osseuse est le gold standard pour la confirmation du diagnostic .La prise en charge thérapeutique est simple consistant en la prescription d’un traitement antalgique avec un repos et arret de l’activité en cause.

Apport du SPECT/CT dans le diagnostic des métastases osseuses du squelette périphérique

Apport du SPECT/CT dans le diagnostic des métastases osseuses du squelette périphérique 2559 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : DARDOURIcontacter

Introduction :
Les métastases osseuses périphériques constituent une localisation relativement rare des tumeurs ostéophiles, beaucoup moins fréquentes que les métastases du squelette axial.
L’objectif de ce travail est de souligner l’intéret de l’imagerie hybride dans le diagnostic des métastases osseuses au niveau du squelette périphérique.
Patients et méthodes :
Nous rapportons trois patients âgés respectivement de 62 ans, 72 ans et 57 ans qui ont été adressés pour scintigraphie osseuse dans le cadre du bilan d’extension d’un cancer pulmonaire pour les deux premiers cas et d’un cancer mammaire pour le dernier cas. Un balayage corps entier (BCE) a été réalisé 2 h apres injection de 740MBq de 99mTc-méthylene diphosphonate (99mTc-MDP) et complété par une tomoscintigraphie couplée au scanner (TEMP/TDM) centrée sur les zones pathologiques.
Résultats :
Le BCE a objectivé un foyer d’hyperfixation touchant le fémur pour les deux premiers cas et l’extrémité supérieure du tibia pour le dernier cas. Ces foyers ont été classés indéterminés. La TEMP/TDM a permis de rattacher ces anomalies de fixation a des lésions métastatiques ostéocondensantes et lytiques.
Conclusion
Les métastases osseuses appendiculaires restent inhabituelles et posent le probleme de diagnostic différentiel avec des pathologies bénignes (traumatiques, arthrosiques…). La TEMP/TDM offre un gain de sensibilité et de spécificité permettant un diagnostic précoce des lésions secondaires au niveau des extrémités avec un impact sur la prise en charge optimale des patients.