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Perception de la place de l’imagerie scintigraphique dans l’exploration de l’embolie pulmonaire par les cardiologues en Afrique subsaharienne francophone

Perception de la place de l’imagerie scintigraphique dans l’exploration de l’embolie pulmonaire par les cardiologues en Afrique subsaharienne francophone 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : ADAMBOUNOUcontacter

Objectif : Evaluer la place accordée a la scintigraphie pulmonaire dans l’exploration de l’embolie pulmonaire par les cardiologues en Afrique noire francophone.
Matériel et méthodes : Etude transversale réalisée du 1er février au 30 mai 2017 incluant 97 cardiologues exerçant dans des pays africains subsahariens francophones. L’accessibilité, les connaissances et attitudes des cardiologues sur l’intéret de la scintigraphie pulmonaire dans l’exploration de l’embolie pulmonaire étaient analysés.
Résultats : Les cardiologues étaient de nationalité diverses exerçant majoritairement en Afrique occidentale (91, 2%) et dont 36, 1% avait effectué un stage hospitalier en Europe. Un service de médecine nucléaire existait dans leur pays, ville et hôpital d’exercice respectivement dans 56,3%, 49,5% et 14,4% des cas. Une grande majorité des cardiologues n’avaient jamais prescrit de scintigraphie de perfusion pulmonaire (81,4%), 13,4% la prescrivait rarement et 5,2% souvent. A accessibilité égale, 91,9% choisiraient l’angioscanner thoracique comme examen de choix devant une suspicion d’embolie pulmonaire contre 6,1% pour la scintigraphie pulmonaire. Pour éliminer une embolie pulmonaire devant une douleur thoracique avec radiographie thoracique normale, seulement 14,4% demanderait une scintigraphie pulmonaire contre 83% pour l’angioscanner thoracique. Ils étaient 62% a préférer la scintigraphie pulmonaire a l’angioscanner thoracique (31%) pour diagnostiquer une embolie pulmonaire chez une gestante. Plus de la moitié (57,1%) affirmaient etre incapables de reconnaitre une image scintigraphique typique d’embolie pulmonaire et 21,8% pensait que la scintigraphie pulmonaire était plus irradiante que l’angioscanner thoracique. Les différences de perception n’étaient pas globalement statistiquement significatives selon leurs pays d’exercice, leurs expériences professionnelles, la réalisation de stage antérieur en Europe.

Conclusion : La place accordée a la scintigraphie pulmonaire dans l’exploration de l’embolie pulmonaire en Afrique subsaharienne est peu satisfaisante et une sensibilisation des prescripteurs sur son intéret diagnostique et pronostique s’avere nécessaire.

Irradiation médicale diagnostique pédiatrique a Lomé (Togo) : caractéristiques socio-cliniques des enfants et profils des sources d’irradiations utilisées.

Irradiation médicale diagnostique pédiatrique a Lomé (Togo) : caractéristiques socio-cliniques des enfants et profils des sources d’irradiations utilisées. 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : ADAMBOUNOUcontacter

Objectif : Analyser les caractéristiques socio-cliniques des enfants et le profil des différentes techniques irradiantes réalisées en imagerie pédiatrique a Lomé au Togo.
Méthodologie : Etude rétrospective portant sur 1653 examens d’imagerie médicale d’enfants (âgés de 0 a 15ans) en vingt-quatre mois dans un centre d’imagerie médicale de référence de Lomé disposant de toutes les techniques diagnostiques d’imagerie médicale accessibles au Togo.
Résultats : L’âge moyen des enfants était de 5ans 81jours. La tranche d’âge la plus représentée était celle des nourrissons (28,9%). Ces enfants provenaient majoritairement des CHU (60,2%) et les prescripteurs étaient dominés par les médecins généralistes (25,2%) suivis des pédiatres (19,1%) et des chirurgiens pédiatres (10,9%). Les motifs d’irradiation étaient variés et dominés par les malformations (19,2%) et les syndromes infectieux (18, 4%). Les examens irradiants réalisés représentaient 66% de l’ensemble des examens d’imagerie médicale et comprenaient 80,6% examens de radiologie conventionnelle et 19,4% de Tomodensitométrie. La radiographie du thorax (25 ,5%), du cavum (14,4%) et des membres (22,7%) étaient les examens les plus réalisés en radiologie conventionnelle. Le lavement baryté (49,5%) suivi du TOGD (24,5%) et de l’UCR (16,3%) étaient les plus réalisés en radiologie conventionnelle spécialisée. Les TDM étaient largement dominées par les TDM cérébrales dans 72,6% des cas suivi des TDM abdomino-pelviennes dans 08% des cas. Les résultats des examens étaient pathologiques dans 70,4 % des cas.
Conclusion : En l’absence de service de médecine nucléaire et de radiothérapie au Togo, les techniques d’imagerie radiologique dans ses diverses composantes avec une prédominance des examens de radiologie conventionnelle étaient les sources d’irradiation médicale pédiatrique a Lomé.

SCA ST+ déclenché par l’épreuve d’effort au cours d’une scintigraphie myocardique de perfusion

SCA ST+ déclenché par l’épreuve d’effort au cours d’une scintigraphie myocardique de perfusion 2532 1424 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : ZIMMERMANNcontacter

L’infarctus du myocarde au cours de l’effort est extremement rare et il n’y a pas de cas rapportés dans la littérature suite a une épreuve d’effort suivie d’une tomoscintigraphie de perfusion. Nous rapportons donc le cas suivant :

Une femme de 85 ans présentant une dyspnée d’effort NYHA2, sans angor, est adressée pour une recherche d’ischémie myocardique par tomoscintigraphie myocardique de perfusion (probabilité pré-test de maladie coronaire est de 12%, ESC guideline 2019). Elle présente une dyslipidémie, une HTA et une artérite oblitérante des MI recanalisée.

Au cours de l’épreuve d’effort (maximale 108% de la FMT) le test est cliniquement négatif mais électriquement positif :
o Apparition d’un sous-décalage du segment ST ascendant en apico-latéral
o Normalisation rapide en récupération puis apparition d’un bigéminisme ventriculaire
o Enfin une élévation horizontale du ST de 2mm en V4, V5 et V6 sans miroir

La tomoscintigraphie cardiaque de stress et de repos sur camera CZT (D-Spectrum) :
o Stress : Injection de 2.5 MBq/Kg sestaMIBI-Tc99m au cours de l’effort (T0). Acquisition post stress immédiat d’une durée > 15min.
o Repos : Injection de 7 MBq/Kg sestaMIBI-Tc99m a T0 +60min. Acquisition a T0 +105min d’une durée de 2min.

La tomoscintigraphie révele un aspect d’infarctus de 2 segments sur 17 en apical et septo-apical, sans ischémie associée. La FEVG de repos est de 71% avec une akinésie apicale.

La patiente est hospitalisée dans la foulée et la coronarographie met en évidence une atteinte bi-tronculaire :
o Sténose significative longue de l’ostium de l’IVA, englobant l’origine de la premiere diagonale.
o Sténose significative longue de la CD2.

Une angioplastie de l’IVA avec implantation de 3 stents actifs est effectuée et un traitement médical des lésions CD (artere de petit calibre, dominée) est instauré.

En conclusion, nous rapportons le cas d’un SCA-ST+ apical déclenché par l’épreuve d’effort et identifié par la scintigraphie montrant un infarctus de 12% du VG et traité par stenting de l’IVA le jour meme chez une patiente dont le test de probabilité de maladie coronaire était faible.

Le cancer pulmonaire sur bulle d’emphyseme : Une entité rare mais a ne pas méconnaitre en TEP FDG

Le cancer pulmonaire sur bulle d’emphyseme : Une entité rare mais a ne pas méconnaitre en TEP FDG 2558 1439 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : DECHMIcontacter

Nous rapportons le cas d’un patient de 63 ans, tabagique a 20 paquets années, chez qui a été découvert dans le cadre du bilan d’un accident vasculaire cérébral ischémique, une bulle d’emphyseme lobaire inférieure droite avec un épaississement nodulaire de 6 mm de sa paroi.
La TEP/TDM FDG met en évidence :
– Le caractere hypermétabolique intense de l’épaississement de la paroi de la bulle d’emphyseme lobaire inférieure droite (SUV max=12)
– Une atteinte ganglionnaire hypermétabolique hilaire droite (niveau10R)(SUV max=20), sus-claviculaire (SUV max=6) et axillaire droite
– Un foyer hypermétabolique intense et tres suspect de la surrénale droite, qui présente un aspect globuleux (SUV max=12)

L’écho-endoscopie de l’adénopathie hilaire droite 10R révele un adénocarcinome pulmonaire TTF1 + ; une biopsie de la surrénale droite révele une métastase d’un adénocarcinome compatible d’origine primitive pulmonaire TTF1+, PDL1 20%.
Un traitement par chimiothérapie a base de Platine et Pemetrexed est débuté, avec une bonne réponse partielle sur la lésion pulmonaire (diminution de l’épaississement pariétal de la bulle d’emphyseme) et une disparition de l’aspect nodulaire de la surrénale droite au TDM réalisé a 3 mois de traitement.
Conclusion :
Il s’agit d’un adénocarcinome pulmonaire sur bulle d’emphyseme, d’emblée métastatique au niveau de la surrénale droite. Le cancer sur bulle d’emphyseme est décrit comme rare dans la littérature mais sa fréquence est possiblement sous-estimée. Il s’agit d’un adénocarcinome dans 85% des cas. Cette entité ne doit pas etre méconnue et une TEP FDG est indiquée dans le bilan initial d’une bulle d’emphyseme a paroi épaissie.

TEP/TDM au 18F-FDG dans la suspicion d’endocardite infectieuse

TEP/TDM au 18F-FDG dans la suspicion d’endocardite infectieuse 2558 1439 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : AIT-SAHELcontacter

Introduction :
Le diagnostic de l’endocardite infectieuse (EI) est souvent complexe et basé sur l’intégration des résultats de l’évaluation clinique, microbiologique et de l’imagerie. L’évaluation habituelle a l’aide d’un score diagnostique (criteres de Duke) est imparfaite car elle ne permet pas de statuer sur la présence ou non d’une infection dans une proportion importante de patients. L’objectif de ce travail est d’apprécier l’apport de la TEP devant une suspicion d’EI.

Matériels et méthodes :
Nous avons analysé rétrospectivement 7 TEP-TDM au 18F-FDG réalisées pour suspicion d’endocardite infectieuse entre 01/2018 et 04/2019 chez 7 patients classés Duke +- ou Duke -. Le diagnostic final d’endocardite infectieuse a été affirmé ou infirmé a posteriori. La lecture des TEP-TDM au 18F-FDG a porté sur l’aire cardiaque (valves natives ou prothétiques, matériel d’électrostimulation…), mais aussi a distance (recherche d’autres foyers septiques).
Résultats :
Sur les 7 patients, 5 avaient un remplacement valvulaire. La TEP-TDM a été positive chez trois des 5 patients et a montré un hypermétabolisme valvulaire péri-prothétique chez 2 patients et un hypermétabolisme du stimulateur cardiaque chez le troisieme patient. Elle a aussi permis de retenir une infection a distance chez les trois patients (pneumopathie, abces musculaire et infection d’une sonde fémorale). Un faux négatif a été retenu chez une patiente sous antibiothérapie. Chez les deux patients avec suspicion d’EI sur valve native, la TEP-TDM était négative.

Conclusion :
L’intéret de la TEP-FDG en cas de diagnostic incertain d’EI sur prothese valvulaire et stimulateur cardiaque a été reconnu et la réalisation de cet examen est maintenant recommandée par la Société européenne de cardiologie chez les patients avec une suspicion clinique élevée d’EI sur matériel cardiaque prothétique avec une échocardiographie non concluante. Les performances de l’examen sont altérées par un traitement antibiotique concomitant, mais ne se limitent pas au seul diagnostic d’infection dans l’aire cardiaque.

Place de l’irathérapie dans la prise en charge du cancer différencié localement avancé de la thyroide : A propos de 22 cas

Place de l’irathérapie dans la prise en charge du cancer différencié localement avancé de la thyroide : A propos de 22 cas 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : JARDAKcontacter

Introduction
Le cancer différencié de la thyroide (CDT) localement avancé est une entité agressive. Il pose encore un probleme thérapeutique majeur. Avec la chirurgie, le traitement a l’iode radioactif occupe une place importante dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique.
Matériels et méthodes
C’est une étude rétrospective et descriptive intéressant 22 malades atteints de CDT localement avancé, suivis au service de médecine nucléaire de Sfax entre Janvier 1995 et décembre 2018.
Résultats
L’âge moyen des patients était de 46 ans, avec un sexe-ratio F/H de 6.3, 41% de nos patients ont consulté pour un nodule thyroidien et 27% pour des signes d’envahissement locorégional. Le nerf récurrent, la trachée l’oesophage, les tissus mous et le larynx étaient les principales structures envahies. La thyroidectomie totale associée au curage ganglionnaire était réalisée chez 19 patients. L’examen anatomopathologique a montré un carcinome papillaire dans 72% des cas et un envahissement ganglionnaire chez 84% des malades. Le traitement par l’iode radioactif 131 a été réalisé chez tous les malades. La dose ablative variait de 100 a 1900 mCi avec une moyenne de 932 mCi. Une proportion de 86 % des patients ont reçu une activité qui dépasse 300 mCi et 45 % des patients ont bénéficié d’une dose supérieure ou égale a 1000 mCi. Deux patients ont bénéficié d’une radiothérapie externe néoadjuvente et 8 malades ont reçu une radiothérapie adjuvente. La rémission complete a été obtenue chez 3 malades. Pour les autres patients, 10 avaient une amélioration et 9 ont évolué vers une aggravation.
Conclusion :
Le CDT localement avancé est une maladie rare et agressive dont la prise en charge est multidisciplinaire et ou l’iode radioactif représente une arme thérapeutique importante. L’activité ablative est d’autant plus importante que la taille tumorale est élevée et en présence d’un envahissement régional, atteinte ganglionnaire et des métastases a distance.

Traitement des hyperthyroidies par l’iode 131 : bilan d’activité préliminaire du service de médecine nucléaire de l’Hôpital Général de Grand Yoff de Dakar

Traitement des hyperthyroidies par l’iode 131 : bilan d’activité préliminaire du service de médecine nucléaire de l’Hôpital Général de Grand Yoff de Dakar 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : BATHILYcontacter

Introduction:Le traitement des hyperthyroidies par l’iode radioactif est un traitement simple, efficace, peu couteux et bien toléré. Il est prescrit, aux Etats-Unis en premiere intention dans 50 a 75 % des cas sauf pour les sujets jeunes ou il ne représente que 30% des options. En Europe, il est plus utilisé en deuxieme intention apres les antithyroidiens de synthese (ATS).Cependant sa disponibilité et sa prescription dans les pays en voie de développement, en particulier en Afrique noire restent encore faibles.Introduite au Sénégal en 2016, l’iodothérapie occupe une place de plus en importante.Nous rapportons a travers ce travail le bilan préliminaire de l’unique service de médecine nucléaire du Sénégal dans la prise en charge de l’hyperthyroidie par l’iode 131.
Patients et méthodes:Il s’agit d’une étude rétrospective ayant intéressé 66 patients atteints d’hyperthyroidie et ayant été traités par l’I-131 au service de médecine nucléaire de l’hôpital Général de Grand Yoff de Dakar.L’irathérapie a été réalisée apres consentement éclairé de tous les malades. Une forte dose ablative était préconisée chez tous les malades afin de réduire le risque d’échec thérapeutique.Une surveillance clinico-biologique était préconisée a 3,6 et 18 mois chez tous les patients.
Résultats:Il s’agit de 57 femmes (86,36 %) et 9 hommes (13,64 %) d’âge moyen 43,5 ans (18-75 ans).La maladie de Basedow était l’étiologie la plus fréquente (92,43 %), suivie de l’adénome toxique (4,54 %) et du goitre multinodulaire toxique (3,03 %).L’irathérapie a été proposée en deuxieme intention, c’est-a-dire apres échec du traitement médical chez tous les patients a l’exception de deux cas:en premiere intention chez une patiente et apres intolérance aux ATS dans l’autre cas.La dose d’I-131 administrée était en moyenne de 15,47 mCi (10-20 mCi).Aucun effet secondaire en rapport avec l’iodothérapie n’a été observé.Le taux de réponse favorable a 3 mois était de 60,41 % (33,33 % en hypothyroidie et 27,08 % en euthyroidie).A 6 mois nous avons noté 84,79 % de satisfaction (45,66 % en hypothyroidie et 39,13 % en euthyroidie) contre 15,21 % de persistance d’hyperthyroidie(dont 6,52% fruste).
Conclusion:L’efficacité de l’iode radioactif en particulier les doses ablatives dans le traitement des hyperthyroidies n’est plus a démontrer.Tenant compte de notre contexte socioéconomique, l’irathérapie devrait etre un traitement de choix des hyperthyroidies avec un bon rapport qualité/prix et une excellente tolérance.

ETAT DES LIEUX DE LA RADIOPROTECTION EN MILIEU HOSPITALIER DE NIVEAU III AU SENEGAL

ETAT DES LIEUX DE LA RADIOPROTECTION EN MILIEU HOSPITALIER DE NIVEAU III AU SENEGAL 2560 1440 Sixièmes Journées Francophones de Médecine Nucléaire
Auteur : NDONGcontacter

Objectif -Evaluer le niveau de protection des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants en milieu hospitalier au Sénégal.
Méthodologie- Etude transversale descriptive d’une durée de 6 (six) mois, portant sur 07 centres hospitaliers de niveau III (Aristide Le Dantec, Fann, HOGGY, HEAR, Abass NDAO, Pikine, Touba et Thies) du Sénégal.
Résultats-Soixante et un questionnaires sur les cent avaient été récupérés (taux de réponse global de 61%). La population d’étude était dominée par les femmes (54,1%).L’âge moyen était de 38,57ans avec des extremes allant de 23 a 65 ans. Dans les lieux ou on manipule a but médical les sources de rayonnement ionisant, nous n’avons pas trouvé la << personne compétente en radioprotection >>. Ce qui est a l’origine de l’absence de la classification des travailleurs, des zones de travail. Quarante cinq sur soixante et un (45/61) soit 73,77% n’avaient aucune connaissance des principes fondamentaux de la radioprotection (justification, optimisation et limitation des doses) et n’avaient jamais eu de congés rayon. Pour la radiovigilance, le temps d’exposition limité aux rayonnements ionisants concernait seulement 29/61 soit 47,54% de la population d’étude. La loi de l’inverse carré de la distance (exposition diminue proportionnellement au carré de la distance avec la source de rayonnement) était connue par 40 travailleurs parmi lesquels les 15 n’observaient aucun respect de celle-ci. Nous avons également constaté la présence de dosifims chez 7/61 soit 11, 47% des travailleurs. Par contre l’utilisation du tablier plombé était bien établi (57/ 61 soit 93,44%)
Conclusion- Les rayonnements ionisants entraînent des effets néfastes sur la santé. L’absence d’une bonne culture en radioprotection au Sénégal nécessite la présence d’une personne compétente en radioprotection et d’une autorité nationale en radioprotection active et bienveillante
Mots clés: Radioprotection -Milieu Hospitalier-Sénégal